Calais (mal)-classée 411 e sur 500 des villes les plus accueillantes de France : à qui la faute ?
Mercredi 1 er mars, la mairie de Calais s’est une fois de plus illustrée par son inhospitalité à l’égard des personnes exilées en déposant près du pont Mollien d’énormes rochers quadrillant m2 par m2 toute la zone, ceci afin d’empêcher l’installation des personnes exilées vivant en centre-ville. Elle condamne par là même les points de ravitaillement en eau et nourriture qui existaient jusqu’alors.
Cette pratique, aussi cruelle que ridicule, est une énième manœuvre de Natacha Bouchart visant à rendre impossible la vie des personnes exilées se trouvant à Calais quand aucune autre solution d’hébergement adaptée ne s’offre à elleux – un traitement bien différent de celui réservé aux personnes fuyant l’Ukraine, qui voyaient s’ouvrir aussitôt le Centre Européen de Séjour pour les accueillir...
Pour rappel, elle a déjà été employée à de maintes reprises dans le passé :
Outre le côté indigne de cette méthode, elle a également un coût : estimée à 45 000€ en septembre dernier, cette nouvelle opération d’enrochement des espaces publics de la ville aurait cette fois-ci coûtée 70 000€. A l’heure où la municipalité prive ses élèves de classe découverte en raison de la hausse du budget de la cantine de 30 000€, elle n’a visiblement aucun mal à trouver de l’argent pour financer sa politique raciste et inhumaine.
Afin de rappeler à Natacha Bouchart que son acharnement quotidien à harceler les personnes exilées explique pourquoi Calais se trouve si bas dans le classement des villes accueillantes, retrouvons-nous pour un goûter mercredi 8 mars à 15h quai de la Gironde pour dénoncer cet abject aménagement urbain !