L’une des caractéristiques de la crise présente est de mettre en évidence le rôle de l’argent. On ne parle que de dettes, de rigueur, de rôle des banques, etc.
Il y a même un discours qui prétend que cette crise est le résultat de la financiarisation du système économique, et que ce qu’il faut, c’est s’attaquer aux banques et remettre en marche un système perverti par la finance mais essentiellement sain et viable.
Cette vision des choses est radicalement fausse.
Le courant dit de « critique de la valeur » pose sur l’argent un regard radicalement différent. L’argent, c’est la matérialisation de la valeur que le travail humain cristallise dans les marchandises ; pas de marchandise sans valeur marchande, pas de valeur marchande sans passage par la monnaie, cet « équivalent général » de toute marchandise possible.
Il n’y a pas de solution à la crise. Ou plutôt : il n’y a pas d’autre solution que de chercher un autre système qui, plutôt que de se tourner vers la production de valeur, se tournera vers la production de biens utiles aux hommes. Autrement dit, il n’y a pas d’autre solution que la critique radicale – et pratique – de la valeur, de la marchandise et de l’argent.
On pourra en causer au Café citoyen le 20 juin 2012 à partir de 19 h.
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