Présentation-débat de Pierre Januel, co-auteur de Comment l’État s’attaque à nos libertés (Plon, 2022).
En présence de Julien Talpin, de l’Observatoire des libertés associatives
Avec une introduction d’Emmanuelle Jourdan-Chartier, de la Ligue des droits de l’homme de Lille
Il y a quelques semaines, le Préfet de la Vienne demandait le remboursement d’une subvention versée à Alternatiba. En cause ? L’organisation d’une formation à la désobéissance civile, qui ne serait pas compatible avec le Contrat d’Engagement Républicain (CER). Créé par la loi « séparatisme », le CER doit désormais être signé par toutes les associations demandant un financement ou un agrément aux pouvoirs publics. Cette mesure apparait comme une épée de Damoclès au-dessus de la tête des associations et des collectivités locales, incitant à la docilité. Ajouté à la dissolution facilitée des associations permise par cette même loi, et à d’autres dispositifs existants tels que les CLIR, ce nouveau cadre législatif fait craindre le pire pour les libertés associatives. Dans quelle mesure ce contexte s’inscrit-il dans une tendance plus profonde de durcissement des relations État/société civile ? Certaines associations sont-elles davantage ciblées que d’autres ? La liberté d’association est-elle remise en cause ? Comment réagir et quelles ripostes s’organisent déjà ?
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