contre sommets de l otan

Déclaration de Presse en vue du procès du 19/10/2009 à la Cour d’appel
de Colmar.

Le 19 octobre aura lieu, à la Cour d’Appel de Colmar, la deuxième
audience d’appel d’un militant pour la paix qui était détenu avant la
grande journée de manifestation contre le sommet de l’OTAN en avril à
Strasbourg et condamné lors d’une comparution immédiate à 6 mois de
prison ferme.
A cette première audience en appel, aucun jugement n’a été rendu, la
cour ayant
décidé d’interroger les témoins de la police. Le 19/10/2009 on attend le
jugement - la défense et les groupes de soutien espèrent une relaxe.

La police déclare que le jeune homme de 25 ans a jeté une pierre et a
titre de preuve une simple déclaration écrite (forma A/4) par eux mêmes
et signée seulement par l’un d’entre eux.

La Cour de Grande Instance de Strasbourg a condamné l’étudiant après une
audience de 15 minutes à 6 mois de prison ferme.
Dans la même journée et celles qui suivront, d’autres militants ont
écopés de peines aussi lourdes, Nicolas Sarkozy
ayant demandé lors d’un discours que « les peines devaient être
exemplaires ». Le procès a eu
lieu quatre jours après l’interpellation mais il a fallut 4 mois pour
passer en appel - le prévenu aurait pu sortir avant ces 4 mois avec
réduction de peine s’il avait accepté le
jugement de première instance, mais il a fait appel.

Durant l’audience du 5 août, le procureur a expliqué l’histoire du black
bloc "de 1980 à nos jours" à partir d’informations tirées du site
Internet "Wikipedia". N’ayant pas de
preuves concrètes, le procureur expliquait que le back bloc est une
organisation terroriste très organisée.

Dans ce procès et celui d’un autre Berlinois, le procureur avait une
mauvaise surprise pour les détenus en disant avoir trouvé des documents
contenants soi-disant des propos antisémites dans la cellule du prévenu,
ce qui entre
parenthèse n’apparaît nul part dans le dossier. En faite les textes en
question sont des textes antifascistes qui font référence à
l’antisionisme, en outre les prévenus affirment que ces documents
n’étaient pas dans leur cellule.
Le 5 août, la cour n’acceptait pas cette preuve n’apparaissant pas dans
le dossier mais il pourrait lui porter préjudice lors de l’audience du
19 octobre.

2 autres militants de Berlin et Dresde sont jugés pour des cas
similaires et ont eux
aussi fait appel. Le militant de Dresde a été relaxé après 4 mois de
prison et est en droit de demander une indemnisation. Mais le procureur
a fait appel et le procès est toujours en cours. Pour le militant
Berlinois, les 6 mois de prison ferme ont été confirmés, l’interdiction de
rentrer sur le territoire français et l’amende ont été augmenté (5 ans
et 2000 euro).
Le juge de ce dernier procès est connu pour être un homme de droite
particulièrement stricte.

"Dans les comparution immédiates, l’influence politique était très
claire mais je ne perds pas espoir que la cour du 19/10 pourra juger
avec plus d’indépendance et avec un point de vue critique les actes
des policiers lors du sommet de l’Otan" déclare une personne du soutien.

Durant le sommet de l’OTAN, tout le centre ville de Strasbourg était
fermé pendant plusieurs jours, des dizaines de milliers de
policiers étaient là. La grande manifestation était prévu en centre
ville mais la mairie n’ayant pas accepté, elle c’est déroulé dans la
banlieue
éloigné du centre et c’est faite attaqué par gaz lacrymogènes venant de
tout les cotés et entre autre des hélicoptères.
Quand la douane et l’hôtel ont brûlé, les policiers et les pompiers on
mis plus de 4 heure avant arriver sur les lieux. A ce sujet beaucoup de
questions restent sans réponse.

En octobre auront lieux d’autres procès : l’un aura lieu à Strasbourg
pour quelqu’un qui est accusé d’avoir peint un "A anarchiste" à la bombe
de peinture sur un mur et l’autre à Freiburg pour détention d’"armement
passif" (en Allemagne ça peut être un gant).


publié le 9 octobre 2009

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