L’APU de Lille Fives-Hellemes-Saint Maurice, avec La voix sans maître, sur Radio Campus

Quartier populaire, Fives c’est tout un symbole !

Un quartier ouvrier, industriel qui commence à se transformer sous les coups de bulldozers de la mairie et des promoteurs, une population qui se transforme peu à peu mais aussi encore beaucoup de familles modestes, d’habitat indigne et de marchands de sommeil...
Le quartier a déjà une histoire de luttes urbaines et sociales :
• Contre les fermetures d’usines,
• Contre les projets urbains de la voie rapide ou de l’îlot Alma-Jacquet

On s’inscrit dans cette histoire, pour la faire vivre et pour que les habitants se ré approprient leur quartier.

Nos objectifs sont les suivants :
- Accompagner, Former et Informer
- Se mobiliser avec les habitants et construire avec eux le quartier qu’ils vivent
- Interpeller les pouvoirs publics
- Prendre notre pied en luttant !

La voix sans maitre, ce vendredi 18 Mars recevait l’APU de Lille Fives, Le MP3 est là => : http://www-radio-campus.univ-lille1.fr/ArchivesN/LibrePensee/APU160318.mp3

La voix sans maitre, c’est tous les Vendredi à 20h, l’actualité vue par les anars, les libertaires de lille et d’ailleurs, avec Lucien, Van, Saint-Marc . . . .

C’est quoi l’APU de Fives ? : http://www.apufives.org/

Le Triton Libéré – Le journal de L’APU Fives : http://www.apufives.org/cat/numero-3/

Les Ateliers Populaires d’Urbanisme lillois : un “syndicat du cadre de vie”
40 ans après les luttes urbaines à Roubaix, les Ateliers Populaires d’Urbanisme (APU) lillois sont toujours là et essaiment aux quatre coins de l’agglomération pour mieux défendre les habitants. Nous avons rencontré l’APU historique du Vieux-Lille et le tout nouvel APU de Fives.

Les origines des Ateliers populaires d’urbanisme
Dans les années 1960, la politique de rénovation dans les quartiers pauvres et vétustes des centres-villes se faisait à coup de bulldozers et d’expulsions, la méthode de construction ou de reconstruction était celle des grands ensembles. A Roubaix, la municipalité portait depuis plusieurs années un projet de rénovation du quartier de l’Alma-Gare, au nord de la ville. Le quartier connut plusieurs années de luttes ponctuelles contre, par exemple, des coupures d’eau, des expulsions, etc. Face au projet municipal de destruction totale du quartier en 1975, des habitants, des militants chrétiens, des gauchistes, des anarchistes vont créer le premier Atelier Populaire d’Urbanisme. L’APU de l’Alma-gare se caractérise entre autres par son inexistence juridique aux yeux des institutions. Elle n’existait qu’à travers ses actions, ses réunions, ses tracts et non par un bureau ou des adhérents enregistrés. Leur slogan était « C’est possible. On agit. On réfléchit. On construit. ».

Ces habitants vont devenir une force de proposition et modifier le rapport de force, les architectes vont devoir leur rendre compte de l’avancée de leur travaux. Par exemple, lorsque le premier plan du quartier sera proposé par les techniciens, l’APU y fera un grand nombre d’annotations qui seront quasiment toutes reprises dans le projet final de 1977. Cette expérience unique va ensuite influencer la politique de la ville de cette époque-là en permettant d’impliquer davantage les habitants, créant des dispositifs trop rarement utilisés par la suite.
La suite : https://espascespossibles.org/2015/11/11/les-ateliers-populaires-durbanisme-lillois-un-syndicat-du-cadre-de-vie/

Alma-Gare : Actualité brûlante d’une lutte passée - La Brique

Au début des années 1970, alors que le quartier de l’Alma, à Roubaix, est voué à une démolition certaine, ses habitant-es entrent en résistance. Récit d’une bataille victorieuse au cours de laquelle durant dix ans, ouvriers, femmes et immigrés se sont réapproprié leurs vies.
Au début des années 1970, pouvoir local et patronat s’engagent dans une vaste entreprise d’hygiénisme social. L’objectif : rénover l’habitat de ce quartier populaire pour attirer les classes moyennes. Mais rien ne se passe comme prévu. À l’initiative de militant-es chrétiens de gauche (issus de la JOC et de l’Association Populaire des Familles), le fameux couple Leman en tête, d’activistes maoïstes et d’habitant-es de l’Alma, l’Atelier Populaire d’Urbanisme (APU) voit le jour. Il refuse la perspective de vivre dans des « cages à lapins » – censées remplacer les courées – et cherche à préserver l’identité ouvrière du quartier.
Pendant dix ans, il se réunit chaque mercredi à l’occasion d’une sorte d’assemblée générale du quartier. Rejetant toute forme de délégation, son slogan est clair : « L’APU ne représente pas les habitants, il est les habitants ». La réunion du mercredi est un espace démocratique radical, plaçant au centre la parole d’habitant-es à qui on dénie en général toute capacité d’action politique. Cette expérience permet ainsi de penser les conditions d’accès des sans-voix à une forme de pouvoir.

« Finis les projets en atelier clos »



Au cœur de la lutte de l’Alma se joue la place des différences classes sociales dans l’espace urbain. Une des premières actions lancée par les habitant-es, dès 1967, interpelle les pouvoirs publics. Une banderole est déployée au cœur du quartier : « Urbanisation oui, mais quand et pour qui ? » S’ils veulent habiter dans des conditions dignes, l’enjeu est d’abord d’éviter « la déportation » des classes populaires. La connaissance des projets de la ville constitue d’emblée un enjeu de la lutte pour les habitant-es, qui sont au départ maintenus dans le flou sur leur avenir. « Nous on sait rien, on n’est rien, on ne compte pour rien », note un article en 1975. Mais dans le journal de l’APU, on peut aussi lire : « Finis les secrets, les projets établis en atelier clos, les décisions unilatérales qui orientent le destin des citadins ».



Et « l’expertise » changea de camp...

La suite : http://labrique.net/index.php/thematiques/histoires-du-bocal/112-alma-gare-actualite-brulante-d-une-lutte-passee
 
Source : http://www.campuslille.com/index.php/entry/l-apu-de-Lille-Fives-Hellemes


publié le 28 mars 2016

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