JUSQU’OÙ DEVRONS-NOUS ALLER POUR OBTENIR UNE VRAIE JUSTICE ?

Le verdict du procès des dégradations de commerces spécistes durant l’hiver 2018/2019 dans les Hauts-de-France est tombé le 6 juillet 2020 à la cour d’appel de Douai : une fois encore, la justice ne cherche pas la vérité et condamne pour punir. Et quand il n’y a aucune preuve tangible, elle en fabrique.

- Lou a reconnu des faits, en toute honnêteté, mais elle a fait appel envers d’autres faits, sans preuve solide et auxquels elle nie fermement avoir participé, et se voit recevoir une aggravation de peine d’un mois. Elle a été condamnée à 15 mois de prison dont 8 avec sursis.

- Eden a été condamnée à 6 mois de prison avec sursis et 3 ans de mise à l’épreuve sur la base d’un unique témoignage obtenu sous pression psychologique en garde à vue, sans autre élément factuel alors qu’Eden a fourni une preuve de son innocence qui n’a pas été prise en compte.

- Sacha a été condamnée à 6 mois de prison avec sursis pour des faits sur lequels elle n’a pas toujours été auditionnée, ni inculpée, et sans témoignage !
(les prénoms ont été changés pour préserver l’anonymat)

JUSQU’OÙ DEVRONS-NOUS ALLER POUR OBTENIR UNE VRAIE JUSTICE POUR LES ANIMAUX ?

Le collectif Stop spécisme souhaite éclairer les motivations derrière ces dégradations matérielles.
Peu importe le degré d’implication des personnes inculpées, nous soutenons leurs actions en revendiquant leur valeur politique.
Il est temps de cesser d’inverser les valeurs, temps de voir qui sont les véritables victimes à sauver.
Nos activistes mettent un point d’honneur à ne jamais porter atteinte à l’intégrité physique d’autrui.
Les acteurs et actrices du spécisme, dont seul le matériel a été pris pour cible, exploitent les animaux dont la vie entière n’est que violence physique, psychologique et mort programmée sans nécessité. Aujourd’hui nous avons la possibilité de vivre bien et en bonne santé sans exploiter le moindre animal.
Rappelons qu’actuellement, ce sont environ 500 animaux par seconde qui sont exterminés rien qu’en France pour la consommation alimentaire.
Tout comme nous, les autres espèces animales ressentent la douleur, les émotions, ont souvenir des actions et de leurs conséquences, ont des sentiments et une conscience. La science a déjà prouvé tout cela.
Imaginez à quel point il est difficile d’être condamné à l’enfermement, mutilé, inséminée de force puis arraché à ses proches pour finir dans les couloirs de la mort et être finalement exécuté. Jusqu’où allons-nous encore faire passer nos intérêts insignifiants avant les intérêts fondamentaux des autres animaux ?
Aujourd’hui nous nous battons pour donner des droits à ceux qui, privés du langage qui est le nôtre, résistent au mieux pour sortir de l’enfer.
Qu’importent les formes que prendra ce combat, il continuera. Nous exigeons et continuerons d’exiger des droits pour protéger tous les individus jusqu’à l’abolition de l’exploitation humaine et animale.


publié le 14 juillet 2020

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