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Raison de la mise en attente :
LUTTES SUR UN TERRITOIRE OU LUTTE « DE TERRITOIRE » ?
envoyé le 30/03/22 Mots-clés  écologie   antinationalisme   sans frontières   contrôle social  

[…] Tout est donc fait pour que le plus grand nombre se conforme aux termes de l’équation de la domination. Néanmoins, des inconnues demeurent dans cette équation, notamment, jusqu’à quel point seront supportés la dégradation et l’empoisonnement généralisés ? Quelle sera la goutte qui fera déborder le vase ?

LUTTES SUR UN TERRITOIRE OU LUTTE « DE TERRITOIRE » ?

Le rouleau compresseur de l’État et du capitalisme ne fonctionne pas toujours comme sur des roulettes, toutes et tous n’étant pas disposé·e·s à se faire écraser sans broncher. À différents endroits que son avancée menace de ravager durablement, il se heurte aussi à certaines résistances, voire à des oppositions sans concession.

Cela a par exemple été le cas dans les années 70 et 80, lorsque l’État français a mis en œuvre son programme de développement nucléaire civil à grande échelle. Dans les régions où étaient prévues la construction ou l’extension de centrales nucléaires (13 au total), de fortes mobilisations se sont développées, les plus connues restant celles de Chooz dans la pointe des Ardennes, de Plogoff en Bretagne, et de Golfech dans le Tarn-et-Garonne.

On parlait à l’époque de luttes de sites, dans la mesure où il s’agissait d’empêcher le commencement, puis le bon déroulement des travaux de construction, en occupant, en envahissant, en saccageant les chantiers. Cependant, parallèlement à la création de comités d’opposition locaux et de points de référence et de cristallisation sur place, le mouvement anti-nucléaire s’est aussi caractérisé par une multitude d’initiatives et d’actions directes allant bien au-delà des limites territoriales. Les attaques ne se sont pas limitées aux chantiers proprement dits, à ceux qui y collaboraient et à leur matériel ; elles ont aussi visé les institutions et entreprises à l’instigation ou profitant de ces projets mortifères à différents endroits ; et de multiples destructions de pylônes électriques sont venues appuyer la lutte. Pointer le nucléaire dans ses fondements mêmes a également permis de sortir de la seule dimension locale. Le modèle de société tout entier qu’impose et auquel répond ce système énergétique (une gestion centralisée, bureaucratique, voire militarisée au service des besoins d’une production et d’une consommation de masse) concerne tout le monde. De même, les nuisances et les risques qu’implique cette énergie ne respectent définitivement aucune frontière.

Partant de là, une large palette d’interventions et d’activités s’ouvre partout pour celles et ceux désirant exprimer leur refus sans concession de cet ensemble.

Ces dernières années, nombre de contestations contre des projets d’infrastructures du Pouvoir sont qualifiées de luttes « territoriales » ou « de territoire ». Il s’agit peut-être d’une forme d’écho au dit « aménagement du territoire », mais ces vocables reflètent aussi une conception particulière de la lutte. Il n’est en effet pas anodin que celle-ci se voit étroitement liée au lieu ou elle se déroule, plutôt qu’à son objectif et à ses perspectives, comme si l’ancrage local était à la fois la condition sine qua non et la raison du combat.

Il n’est d’ailleurs pas rare que le dit territoire se retrouve au passage paré de qualités essentiellement positives (liées à des paysages, une faune ou une flore particulière, des modes de vie etc.) qui constitueraient autant de motifs de se battre pour le protéger, le sauver. Si cela ne sous-entend pas forcément que des projets tout aussi abjects pourraient être plus acceptables dans des endroits moins bien dotés, cela éloigne en tout cas les possibilités de se réapproprier dans d’autres contextes les raisons partagées du conflit. Même si l’une des ambiguïtés du concept réside dans le fait qu’il recouvre des réalités de luttes fort différentes, certaines d’entre elles n’offrent d’ailleurs, en se concentrant sur l’aspect territorial, guère d’autres choix pour y prendre part que de les rejoindre sur place ou d’appuyer (par des comités de soutien par exemple) ce territoire qui le vaut tant.

Ni l’idéalisation (au passé et au présent), ni la préservation comme axe de lutte ne semblent pourtant de mise dans un monde modelé par la superposition de différentes strates de domination.

Cette sorte de retour au(x) territoire(s) correspond peut-être à une réaction au règne de la virtualité et de l’immédiateté, à une volonté de répondre à l’atomisation par des rencontres réelles dans des lieux concrets et d’y inscrire son activité dans la durée. Il est indéniable qu’une opposition déterminée portée au quotidien, avec une fluidité dans les échanges et l’élaboration continuelle d’initiatives de lutte, contribue à donner à celle-ci à la fois de l’élan, de la consistance et de la continuité ; et il est tout aussi indéniable que tout au long de son histoire, l’un des objectifs du Pouvoir a été d’écraser et d’anéantir les communautés de lutte surgissant à son encontre, sur quelque terrain que ce soit. Cependant, ce sont avant tout des individus singuliers, animées par leurs refus, leurs idées et leurs aspirations qui, en s’associant, font vivre des communautés de lutte. Les lier stricto sensu à un quelconque rapport territorial et faire de celui-ci la base du combat (y compris au prétexte de saper une condition commune d’individus « hors-sol ») pose plusieurs problèmes, particulièrement à celles et ceux qui souhaitent abattre les cases et les cages, les murs et les frontières.

Quoi qu’en disent les adeptes de la « convergence des luttes », les liens entre celles-ci ne relèvent pas d’une simple juxtaposition d’intérêts et de revendications particulières. L’universalité marchande et le contrôle étatique correspondent à des logiques d’ensemble et chaque lutte contre une expression particulière de la domination peut soit rester cantonnée à son point de départ (sa dimension territoriale par exemple), soit, tout en trouvant de la prise localement, chercher à étendre et à approfondir le conflit contre ces logiques d’ensemble [1].

Au-delà du simple slogan, remettre en cause le monde (autoritaire, capitaliste, industriel, technologique) qui a besoin et produit les structures mortifères qui se construisent partout, peut s’adresser à toutes celles et ceux qui, tout en ne se subissant pas nécessairement les impacts directs de quelque nouveau « grand projet », n’en font pas moins quotidiennement les frais des aberrations du Progrès. Plus des pistes seront ouvertes sur les raisons et les manières d’agir directement, où que l’on se trouve, contre la dépossession de nos existences, plus la possibilité de mettre un terme à l’avancée de la domination sera réellement palpable.

Ainsi, les opposant-e-s aux centrales, aux lignes THT, aux centres d’enfouissement des déchets (etc) qui font le lien entre les usages militaires et civils du nucléaire, entre les lieux d’extraction de l’uranium et les essais dans différentes régions du globe, entre la relance des programmes nucléaires et d’autres énergies (dites « propres »), posent un NON radical à un modèle de société, tout en contribuant à faire vivre un ample et véritable « Ni ici, ni ailleurs ».

Cette même préoccupation s’est aussi exprimée dans le mouvement de refus de OGM dont la dissémination ne reconnaît aucune limite territoriale non plus. Non seulement, l’opposition s’est manifestée contre l’utilisation des semences génétiquement modifiées au niveau mondial, mais au-delà du domaine agricole et de certaines rhétoriques altermondialistes (tremplins pour la Confédération paysanne et autres ATTAC), une critique, certes minoritaire, a littéralement tenté de couper l’herbe sous le pied au génie génétique dans ses diverses applications, privées comme publiques et y compris médicales. Accompagnant d’autres sabotages de semences dont le rôle était pointé dans le contrôle, l’artificialisation et la stérilisation du vivant, des destructions d’expérimentations d’OGM « thérapeutiques » ont montré que les recherches sévissent aussi bien dans des serres de laboratoires qu’en plein champ. Cet éventail théorico-pratique est ainsi venu attaquer en tant que telle l’acceptabilité construite autour du progrès scientifique.

Néanmoins, les « territoires en lutte » semblent décidément porteurs par les temps qui courent. Les contours en sont généralement flous — difficile d’imaginer que des entités territoriales se mobilisent en tant que telles et dans leur totalité —, et cela permet de jongler avec un intérieur et un extérieur de la lutte. Être du coin peut par exemple servir à justifier et à légitimer certaines positions ou pratiques, tandis que d’autres peuvent être invalidées ou condamnées du simple fait d’être associées à des « éléments extérieurs ». À l’inverse, l’illusion d’une communauté d’intérêts reposant sur des identités territoriales, à géométrie variable et souvent créées de toutes pièces, fait volontairement abstraction des contradictions et de toutes sortes de rapports d’oppression qui les traversent.

Se retrouver sur une base territoriale ne garantit en outre certainement pas un partage d’idées, de perspectives, ni même de vision de la lutte. Par exemple, dénoncer un projet d’un point de vue technique, financier, esthétique, patrimonial, n’a rien à voir, ni en théorie ni dans les pratiques qui en découlent, avec le fait de le rejeter en bloc en remettant en cause l’organisation politique, économique et sociale dans laquelle il s’inscrit et qu’il vient alimenter. Ainsi les manières de concevoir comment s’y opposer, y compris localement, peuvent rapidement s’avérer inconciliables. Cela ne signifie pas qu’il n’y aurait aucun sens à se battre contre une infrastructure de la domination à partir d’un endroit précis, mais faire de l’ancrage local le fondement lutte revient à tenter un rassemblement le plus large possible sur le plus petit dénominateur commun, quitte à étouffer les possibilités de parcours de lutte distincts et autonomes, où des idées et des méthodes s’affirment, s’argumentent, se confrontent, s’affrontent si nécessaire. Les adeptes de l’efficacité trouvent en général plus pratique de mettre un couvercle sur ce genre de conflits.

[...]

DÉRAILLEMENTS

L’ampleur du désastre en cours peut assez facilement susciter une forme de fatalisme, et depuis une dizaine d’années se répandent toutes sortes de discours et de propositions autour de « l’effondrement ». Comme en écho à certaines thèses religieuses sur la fin du monde, ou, dans un autre style, aux théories sur l’auto-destruction du capitalisme atteignant de lui-même ses propres limites, l’effondrement serait donc irrémédiablement programmé pour un avenir proche (parfois des dates sont fournies à l’appui). Cette fois, l’écroulement du (vieux) monde ne laisse cependant plus beaucoup de place aux illusoires Paradis d’antan. Pour quantité de collapsologues plus ou moins volontairement confusionnistes, il s’agirait plutôt de se préparer et de s’adapter à l’enfer sur terre, que ce soit par le repli sur les spiritualités, le survivalisme, et/ou en se protégeant des autres, considéré·e·s comme des sources de danger. Les réactionnaires ne sont en effet pas les derniers à surfer sur la vague de la « guerre de tous contre tous », pour prôner l’érection de nouveaux murs et une militarisation renforcée des frontières par exemple. Alors que les responsables du naufrage et les galérien·ne·s aux rames sont censé·e·s se retrouver dans le même bateau, tout le monde n’y est manifestement pas bienvenu.

Les visions dantesques ne relèvent pourtant pas nécessairement de délires apocalyptiques ou de projections angoissées vis-à-vis d’un avenir incertain. Elles font aussi partie de la réalité qui se déploie sous nos yeux, ce qui rend les choses encore plus compliquées. Les différentes altérations de l’environnement consument des milliards d’êtres humains et non humains (dans des incendies comme actuellement en Australie, des inondations, des famines,etc.). La catastrophe est donc bel et bien là, tangible, même si elle ne touche pas tout le monde pareillement. Si elle implique des conditions de survie toujours plus précaires et extrêmes pour les plus démuni·e·s, elle constitue une occasion supplémentaire pour les puissant·e·s de renforcer encore leur emprise sur celles et ceux qu’ils considèrent comme leurs sujets et des objets. L’expansion et l’approfondissement de la prédation capitaliste, le creusement des inégalités et le durcissement des États démontrent que le désastre ne remet pas en cause le fonctionnement du système dans sa totalité, ni dans les faits ni dans les têtes. Loin de disparaître, les rapports sociaux existants perdurent, et les imaginaires reproduisent souvent les relations de pouvoir qui les modèlent et finissent par apparaître comme le seul horizon possible. C’est d’autant plus le cas, lorsqu’est promue l’acceptation docile et inoffensive de l’effondrement, parfois avec une once d’indignation mais sans révolte.

Dans le meilleur des cas, il s’agirait donc de sauver ce qui peut encore l’être — comme par exemple actuellement en Australie où plus d’un milliard d’animaux est en train de périr dans les incendies et où les êtres singuliers se voient au mieux réduits au rang de spécimen d’espèces à préserver en tant que simples exemplaires du concept de biodiversité.

Ce faisant, non seulement le cadre et les causes ne sont pas fondamentalement critiqués, mais on cherche même des solutions pour leur assurer un avenir en les débarrassant de leurs « excès ». Dès lors que le monde est présenté (et généralement perçu) comme régi par un ordre économique et social aussi immuable que des lois naturelles, les dirigeant·e·s se voient logiquement reconduits à leur poste pour prendre en charge les évolutions à venir, tandis que chacun, chacune, est sommé·e de se transformer en éco-citoyen modèle.

Associer la fin de « l’humanité » (qui prend ainsi des allures d’abstraction) à la fin de la société industrielle est l’un des cruels paradoxes qu’ont engendré des siècles de développement, de mise en coupe réglée de l’ensemble du vivant et de dépossessions individuelles et collectives. Alors que l’hégémonie et le constant renouvellement, notamment technologique, du capitalisme sont d’ores et déjà la cause de l’anéantissement d’une quantité industrielle de vies, la perte d’autonomie, les mutilations et l’empoisonnement qu’occasionne ce système accroissent aussi toujours plus la dépendance vis-à-vis de son administration, de ses prothèses et de ses perfusions.

Pour briser ce cercle vicieux, plutôt que d’attendre bien sagement qu’il sorte de lui-même de ses rails bien huilés, il ne peut être question que de détruire la machinerie qui exploite, opprime, asphyxie et paralyse. S’il n’existe effectivement aucune certitude ni garantie sur ce qui suivra, il n’est en tout cas absolument pas certain que sa disparition engendre davantage de souffrances que celles qu’elle cause depuis des lustres.

Contre l’installation d’un sentiment d’impuissance qui verrouille toute possibilité de prise sur le présent face à ce qui ne seraient que des impasses inéluctables, il importe donc encore et toujours de prendre l’initiative et d’agir pour détruire ce qui nous détruit. Il est en effet primordial de garder ou de retrouver le goût d’une intervention autonome contre la domination pour saboter le rapport distancié au monde si répandu aujourd’hui et enrayer les automatismes du fait accompli.

Restera ensuite à voir si les armes de l’action directe, de l’auto-organisation et de la solidarité seront à même d’infliger à ce système mortifère des dommages et des dysfonctionnements susceptibles d’ouvrir la voie à un véritable bouleversement du monde et à une liberté sans mesure, prenant des chemins imprévisibles. […]

(Extraits de LA GUERRE DU SOUS-SOL. LE CHAMP DE BATAILLE DES MATIÈRES PREMIÈRES - Hourriya – Cahiers anarchistes internationalistes – 2021)
https://hourriya.noblogs.org/post/2021/04/05/n6-la-guerre-du-sous-sol-le-champ-de-bataille-des-matieres-premieres/

[1] « Nous tenons à réaffirmer par le biais de la critique que tout mouvement qui ne tend pas vers une globalisation politique de sa lutte parcellaire renforce le système de domination », dans La canaille à Golfech, Mutines Séditions, 2013 (Paris), p. 100.


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