Pour les élections législatives de juin 2022, La NUPES issue des magouilles électoraliste de la France Insoumise etc voulait investir Taha Bouhafs comme candidat à Vénissieux, malgré son CV clivant, ses condamnations, son racisme, son sexisme. Une décision révélatrice de la dangerosité de la gauche. Précisons d’entrée de jeu que l’on se tartine le fiac avec cette notion de gauche qui semble être un hochet des gogos !
Fils d’élu de la même mouvance, en 2017, le jeune Taha Bouhafs était déjà candidat à la députation (11,12% des voix au premier tour) sous l’étiquette des républicain-e-s nationalistes de gauche de la fRance insoumise.
Les évènements qui se sont déroulés depuis, ont dévoilé les idéaux de Taha Bouhafs qui à l’image de certains (ou de tous les) courants de ""gauche"" sont de plus en plus proches d’une extrême droite, raciste, identitaire et religieuse.
Crève sale violeur raciste, sale politicien gauchiste !
En avril 2018, première fake news, ou fausse information, médiatisée : des CRS auraient éponger le sang des étudiant-e-s à la fac [alors dénommée : commune libre de Tolbiac] pour effacer tout trace de meurtre/violence/blessure/bavure. Il était déjà présent en récupérateur/vautour des luttes, protégé par la grande bourgeoisie stalinienne parisiano-centrée, heureuse à l’instar des médias mais aussi de l’extrême droite, de soutenir une tendance petite-beurgeoise. Surfer sur les tendances/produire de la nouveauté, babyyyy !
Son ancrage dans l’ "antiracisme sélectif et racialiste" culmine en 2021 par une condamnation en justice pour racisme ("injure publique à raison de l’origine"). Bouhafs avait insulté racialement une militante syndicaliste keuf d’ "Arabe de service" (alors que la simple insulte de keuf pourtant si évidente semblait lui échapper).
Islamisme
Son partenariat avec l’islamisme politique l’amène à détester la laïcité, l’athéisme, les critiques de l’islam. Lors de l’université d’été 2019 de la secte LFI, un philosophe Henri Pena-Ruiz dénonce la volonté d’imposer un délit de blasphème spécifique à l’islam par l’usage d’ "islamophobie". Taha Bouhafs affiche sa position pro-religieuse (pro-islamisme surtout) dans des commentaires de réseaux sociaux ((dont il est une starlette)) alors que tout le monde se fout de ce sujet législatif de républicanistes électoralistes.
Son islamislem : Taha soutient (Comme certain-e-s des antifas de LFI/NPA/AFA) Médine, un rappeur/militant islamiste, membre de "Havre de savoir", association issue de l’idéologie des Frères musulmans. Qui jouant au progressiste n’a toutefois pas de problème à voiler sa fillette ni à faire des quenelles, ni à flirter avec la mouvance des racistes, homophobes, transphobes et antisémites groupé-e-s autour des Soral et Dieudonné...
Taha participa à la préparation, aux côtés de tous les intégristes dont le CCIF (association dissoute pour islamisme etc), à la manifestation islamiste organisée en fRance le 10 novembre 2019 avec l’appui de la "gogo-gauche". Cette balade parisienne islamiste n’a rien d’une lutte contre le racisme, mais permet d’enraciner l’islamisme inégalitaire et sexiste dans une image victimaire. Les lois de 2004, sur les signes religieux à l’école, et de 2010, sur l’interdiction du voile intégral dans l’espace public, étaient visées. Quelques étoiles jaunes avaient été accrochées à la poitrine d’enfants pour afficher un classique de la victimisation islamiste : créer une choquante similarité entre la situation des Juifs sous le nazisme et les musulmans aujourd’hui en France. La cerise sur le gâteau islamiste fut les "Allah ouakbar" scandé par la foule sous la houlette de l’ex-directeur du CCIF, Marwan Muhammad (créateur de la plateforme Les musulman-e-s). Emporté par son enthousiasme ou mentant, le jeune politicien Taha Bouhafs va jusqu’à dire n’importe quoi en affirmant que "il n’y a jamais eu autant de monde dans les rues de Paris contre le racisme depuis la marche de l’égalité de 1983". La "marche des femmes des quartiers pour l’égalité et contre les ghettos", qui donnera naissance au mouvement "Ni Putes Ni Soumises", rassembla plus de 20 000 personnes à Paris en 2003. Bouhafs "antiraciste-racialiste" considère peut-être cela comme une manifestation d’"arabes de services, de collabeurs et d’arabes sociologiques" qui ne compterait donc pas.
Mais ne sous-estimons jamais sa bêtise et son inculture
Barakacity, association salafiste (elle aussi dissoute) a aussi sa bienveillance et son soutien. L’argument ouin ouin victimaire, issu des milieux islamistes, est : les islamistes seraient de simples musulman-e-s. La lutte contre l’islamisme serait donc une "chasse aux musulman-e-s" dans leur ensemble sans distinction. Est ce une surprise si Taha Bouhafs prend partie pour toutes les initiatives identitaire et sexiste de l’islamisme ?