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Raison de la mise en attente :
Les sciences raciales ne sont pas qu’un vestige du passé
envoyé le 17/08/22 par Faquin Mots-clés  racisme  

Avertissement : le contenu de l’article comporte des mentions de violences racistes, eugénistes, sexistes, sexuelles et meurtrières.

Le samedi 14 mai 2022, un jeune américain de 18 ans perpètre un attentat terroriste dans la ville de Buffalo aux États-Unis. Il laisse derrière lui un manifeste dans lequel il détaille ses inspirations et ses motivations à commettre ce massacre qui aura fait 10 morts, majoritairement noirs. Dans ce manifeste, on peut notamment trouver une référence à la « théorie du grand remplacement » popularisée en France par l’auteur néo-fasciste Renaud Camus1, et également des liens vers des études scientifiques portant sur les différences génétiques entre les populations. Ne tournons pas autour du pot : il s’agit là d’un acte terroriste raciste commis par un suprémaciste blanc. Dans le cadre de pensée du suprémacisme blanc, les non-blancs impurs2 sont perçus comme une menace qui appelle à une « épuration » pour maintenir une « hygiène raciale ».

L’histoire des sciences des 19ème et 20ème siècles nous renseigne sur l’implication active des sciences dans l’installation et la légitimation des thèses racialistes et suprémacistes, qui ont mené notamment à des politiques ségrégationnistes, et aux génocides de la Seconde Guerre Mondiale. Il peut nous sembler normal de penser qu’aujourd’hui, les sciences sont débarrassées du racialisme. En effet, on n’étudie a priori plus les « races » biologiques, et tout le vocabulaire de la suprématie blanche est absente de nos théories scientifiques modernes. Cependant, les vestiges de ces idées racistes persistent encore dans le milieu scientifique, que ce soit de manière très subtile dans les sciences dites « mainstream », ou dans les bas-fonds des revues extra-académiques où le racialisme le plus désinhibé a encore une place de choix. Car en effet, certains domaines de recherche universitaire (que nous décrirons plus bas) sont peuplés de chercheurs dont le but est de faire avancer leur programme suprémaciste blanc, sous couvert de scientificité.

Une brève histoire des sciences raciales

Si le terme de race est attesté depuis au moins le 16ème siècle3, la notion correspondant à son usage habituel dans les sciences raciales — qui réfère à une caractéristique essentielle et indissociable d’un groupe d’individus — date du 18ème siècle, à l’époque des Lumières. Durant ce siècle et les suivants, les naturalistes et les anthropologues classifièrent les êtres-humains, comme on classifia des plantes ou d’autres animaux. Le botaniste suédois Carl Linnaeus publia en 1758 un catalogue, Systema naturae, dans lequel il proposa une classification des humains en 4 groupes où ils étaient répartis selon s’ils provenaient des Amériques, d’Europe, d’Afrique ou d’Asie : les rouges, les blancs, les noirs et les jaunes. Cette entreprise de classification était très lourdement marquée par le contexte politique et social de l’époque4. En effet, la biologie racialiste s’est développée dans un contexte où des groupes sociaux d’individus étaient déjà hiérarchisés les uns par rapport aux autres. La notion de « race » humaine dans les sciences s’est imprégnée de ce rapport structurel de domination sociale, et ce dernier a fini par apparaître pour ses contemporains comme un « fait biologique » à part. On dit ainsi qu’il a été « naturalisé », considéré comme naturel. Les scientifiques de l’époque, dans leur poursuite de la grande quête du savoir et de prestige, en ont profité pour jouer sur la fascination du grand public en mettant en place les « zoos humains » et les « racial freaks shows« . Des peuples indigènes étaient capturés, emprisonnés et présentés dans des expositions naturalistes, et étudiés par ailleurs par les scientifiques de l’époque. Pour le grand public, il s’agissait d’un spectacle. Mais pour les savants, il s’agissait d’un laboratoire. Lorsqu’un indigène mourait, les anatomistes en profitaient pour le disséquer, tel un « simple échantillon », pour en apprendre plus sur la physiologie humaine5. La France, grande puissance coloniale, fit parler d’elle dans l’histoire des sciences raciales pour la transformation des jardins tropicaux du Bois de Vincennes en zoo humain à l’occasion de la grande exposition coloniale de Paris en 1907, événement qui aurait attiré près de 2 millions de visiteurs en l’espace de 6 mois.

Ainsi, les sciences raciales se sont développées dans un contexte colonial intense. Elles permettaient de classifier des groupes d’individus avec « rigueur », ce qui facilitait leur contrôle. Elles sont notamment venues au secours des classes dominantes au 19ème siècle, lorsque le grand public a commencé à se questionner sur le bien-fondé du colonialisme. Il a fallu rassurer la population sur le fait que cette entreprise de conquête du pouvoir était en fait la simple conséquence d’une infériorité naturelle inhérente aux peuples colonisés. À ce titre, la race biologique fut un prétexte idéal pour les colons, utilisé notamment pour justifier l’esclavage. Et son rôle hiérarchique structurant dans les sociétés occidentales va perdurer encore après l’abolition de ce qui avait constitué un ressort majeur de l’essor de cette notion : l’esclavage. En 1865, le 13ème amendement de la constitution américaine signa dans le droit l’abolition de l’esclavage aux États-Unis, mais pas la fin du racialisme scientifique dans les faits pour autant. La croyance d’une supériorité des blancs sur les non-blancs, ancrée dans la « nature », persistait. Si on accordait une liberté relative à ces derniers, c’était avant tout pour des considérations morales. Même lorsque Darwin pensait avoir réglé la question raciale sur le plan biologique en 1871, et alors qu’il défendait l’abolitionnisme, il avait du mal à considérer au fond de lui que les africains ou les australiens étaient « égaux » aux européens6. À chaque fois que s’est profilée la disparition de la domination raciste, il ne s’agissait pas d’en finir une fois pour toute avec l’idée de race biologique. Il s’agissait surtout de déplacer le cadre, encore et encore.

Suite à Darwin, le tableau du racialisme scientifique a notamment été repeint par son cousin, Francis Galton, biologiste et pionnier de l’eugénisme qu’il a théorisé en 1883. Le principe de l’eugénisme est de tirer de l’étude des différences entre groupes d’individus (vous l’avez compris, entre les « races ») les données qui permettront d’adopter des mesures de contrôle social des populations en vue d’améliorer la santé et le niveau d’éducation de la société7. L’eugénisme était autant un domaine de recherche scientifique qu’une politique de gestion de la population. La race biologique est à ce moment-là abordée en termes d’idéaux physique et mental. Pour tendre vers ces idéaux, les nouvelles théories biologiques, précurseurs de la génétique, étaient mises à contribution. En l’occurrence, elles postulaient une notion d’ »hérédité » des traits raciaux, le fait que ces derniers se transmettent à travers les générations. À l’instar des animaux ou des plantes, on pouvait s’adonner à une « sélection » des traits, en contrôlant donc la reproduction de la population.

Ce tournant eugéniste qui s’étend de la fin du 19ème à la première moitié du 20ème est marqué par l’implication des mathématiques et des statistiques qui viennent à la rescousse des sciences biologiques afin d’asseoir le caractère objectif de ses catégories raciales. Le mathématicien Karl Pearson, disciple et collaborateur de Galton, devint à la mort de ce dernier le premier professeur d’eugénisme au Royaume Uni en 1911. Il croyait notamment à l’infériorité des autres races et au risque que représentait le mélange interracial pour l’avenir et la grandeur de la population britannique. Avec Eugen Fischer, médecin et généticien allemand, ils ont façonné la science qui sera quelques années plus tard un des piliers du nazisme en développant « la biométrie » : des outils, des tableaux de données raciales, des instruments et des nouvelles théories de mesures biologiques. Ils ont ainsi participé à l’objectivation et la rationalisation du racisme de l’époque8. À leur eugénisme scientifique se mêlait le mythe allemand de la race aryenne, race noble et pure qu’il fallait protéger pour préserver la dynamique du progrès de l’humanité. Les ingrédients étaient en place pour ce qui aboutira au projet nazi : dans l’objectif de préservation d’une « hygiène raciale », face au risque de « dégénérescence » et de déclin civilisationnel que représentaient les races inférieures, et sachant que d’après les théories eugénistes ces dernières se reproduisent plus vite que les races supérieures, il fallait à tout prix passer de la théorie aux actes. Cela passa par l’interdiction des mariages interraciaux (par exemple la loi de Nuremberg de 1935 inspirée par les travaux de Fischer qui interdisait le mariage entre les allemands blancs et les noirs/juifs), par la stérilisation des races désignées comme inférieures9, et fatalement par des génocides.

Si les génocides racistes et antisémites nazis sont les plus tristement célèbres dans l’histoire des sciences raciales, il est important de noter que le monde entier à cette époque embrassait plus ou moins des théories et des politiques eugénistes, avec pour chaque nation son mythe de la pureté raciale. C’était le cas de la Chine, du Japon, de l’Inde, et bien évidemment des États-Unis. Les sciences raciales proposaient des bases théoriques universelles sur lesquelles chaque nation pouvait ensuite construire d’autres théories plus spécifiques par-dessus qui inspireront des politiques nationalistes particulières. L’influence de l’Europe fut tout de même forte. La Chine par exemple promouvait les mariages interraciaux s’ils permettaient de « blanchir » la population. Les Etats-Unis ont tiré quelques-unes de leurs idées et leurs politiques racistes et eugénistes de la « théorie nordique » formulée en 1916 par le professeur de droit Madison Grant. Sa théorie stipulait entre autres que les scandinaves étaient les blancs les plus purs10. Cette théorie viendra en soutien de l’Immigration Act de 1924 qui instaura des quotas de migrations des populations provenant du sud et de l’est de l’Europe. Grant sera d’ailleurs une des références du Ku Klux Klan.

Dans l’imaginaire collectif, le régime nazi constitue l’apogée du racialisme scientifique dont on se serait ensuite débarrassé progressivement. Au fur et à mesure du déroulement de la deuxième moitié du 20ème siècle, on aurait laissé derrière nous cet héritage atroce et inhumain. On se représente même assez volontiers les scientifiques nazis comme des vilains de films ou de BD de super-héros, n’ayant rien du scientifique « normal » qui serait plus doux et au service de l’humanité. Malheureusement, cette vision de l’histoire des sciences raciales est très optimiste, car elle ne s’arrête pas vraiment là. On notera entre autres 2 événements importants, qui auront mis à mal ce mythe des sciences débarrassées des idéologies racialistes au cours du 20ème siècle : la publication en 1969 de l’étude du psychologue Arthur Jensen portant sur la différence d’intelligence entre les blancs et noirs américains, et la publication en 1994 de The Bell Curve.

Reconstruire les sciences après la Seconde Guerre Mondiale : une lutte constante contre le « rebranding » du racialisme

Après la guerre, devant le constat glaçant de l’utilisation à des fins génocidaires de théories eugénistes à partir d’un paradigme raciste, le monde entier des années 50 commençait à tourner le dos à tout ce qui pouvait ressembler aux théories eugénistes et racialistes des décennies précédentes. Les communautés scientifiques entamaient une « reconversion » progressive en laissant derrière elles ces recherches. Les quelques scientifiques encore ouvertement racialistes étaient marginalisés, leur accès aux journaux scientifiques se faisant de plus en plus difficile. Leur choix était de fait assez restreint : soit ils rejoignaient les nouveaux programmes de recherche alors en construction, soit ils devaient tomber tout simplement dans l’oubli.

En juillet 1950, l’UNESCO publia la première déclaration sur la question raciale. Signée par des centaines de scientifiques (biologistes, anthropologues…) et politiciens, elle marquait une étape importante dans le nouveau projet de l’époque : mettre fin à la notion caduque de race biologique. Pas seulement en considérant que cette notion était construite sur une base irrationnelle et de ce fait méritait de tomber dans l’oubli. L’enjeu pour les scientifiques de cette époque était de démontrer scientifiquement l’incohérence de cette catégorisation du genre humain. Ashley Montagu et d’autres anthropologues et sociologues avaient déjà défendu dans les années 40 le fait que les différences raciales étaient avant tout perçues à travers des considérations culturelles et historiques. La race était un concept mouvant qui échappait systématiquement à toute tentative d’essentialisation catégorique : en fonction du contexte politique, on redéfinissait son essence. Les scientifiques échouaient à tracer des frontières rigides et intemporelles entre « races » au niveau biologique, sans que cela n’arrête les racistes. La difficulté d’un tel projet se faisait d’autant plus sentir lorsque la génétique a commencé à s’en mêler.

En 1972, le généticien Richard Lewontin publia un ouvrage dans Evolutionary Biology qui fait encore aujourd’hui énormément parler de lui. Il reprit un vieux système de catégorisation raciale divisant le monde en 7 races et montra qu’il y avait plus de diversité génétique au sein d’une même « race » qu’il n’y en a en comparant entre différentes « races ». R. Lewontin avait été critiqué à son époque pour la faiblesse de ses calculs statistiques mais par la suite d’autres calculs plus affinés, notamment avec l’avènement des nouvelles technologies en génomique, ont fini par conforter sa conclusion. L’étude menée par Noah Rosenberg et son équipe publiée dans Science en 2002 montra que 95% des variations de fréquences génétiques ont lieu à l’intérieur des populations, quand seulement 3 à 5% ont lieu entre populations. On commençait également petit à petit à intégrer le fait que les variations que l’on observe entre des populations regroupées selon leurs caractères anatomiques n’étaient pas qu’une question génétique. Les différences physiques sont un produit complexe de l’histoire biologique, environnementale et migratoire des individus. En somme, chercher une nature biologique profonde à des stéréotypes raciaux était vain, et les scientifiques racialistes devaient se rendre à l’évidence face à ce nouveau consensus.

Hélas ce n’était pas à l’agenda de tout le monde. Malgré ce consensus à la suite de la déclaration de l’UNESCO, certains scientifiques racialistes ont continué à penser que si leurs certitudes sur l’existence de différences raciales n’étaient pas confirmées par les données, c’était à cause d’influences idéologiques empêchant d’aborder « scientifiquement » et « rigoureusement » la question de la « race », qui était alors discutée en termes de « diversité humaine ». Ils n’étaient pas d’accord avec la démonstration biologique de l’unicité des êtres-humains et défendaient encore l’intuition raciste de différences entre groupes d’individus sur le plan mental. Malgré le fait qu’ils admettent la « fausseté » des thèses racialistes nazies, ces scientifiques racialistes considéraient que les recherches sur la race avaient « juste » temporairement manqué de prudence, et ne devaient pas s’arrêter pour autant. Sous la pression de ces scientifiques dissidents, l’UNESCO est passé d’un consensus à un simple « accord général » entre scientifiques et politiques au sujet de l’unicité du genre humain. Mais en dépit du mécontentement de ces scientifiques racistes, l’intérêt général n’était quand même plus aux recherches racialistes. La notion de race biologique était devenue obsolète dans les années 50, et si on souhaitait encore étudier les différences entre humains, il fallait rejoindre des programmes plus consensuels.

Les nouveaux programmes de recherche sur les différences entre humains ont adopté à cette époque un nouveau cadre terminologique. Désormais, on parlait de « populations », de « groupes ethniques », de « diversité génétique ». Il fallait également choisir d’étudier les variations entre humains à partir de catégories plus « objectives », plus « naturelles », qui échapperaient plus facilement aux biais humains. Un exemple de catégorie utilisée par les généticiens de l’époque était le groupe sanguin. Il s’agissait d’un caractère héréditaire, fixe, qui pouvait difficilement déclencher des polémiques comparé à la couleur de peau12. Fatalement, le groupe sanguin était devenu un sujet obsessionnel, notamment dans les années 60, pour beaucoup de chercheurs en génétique et en anthropologie qui se sont mis à créer des regroupements de populations en fonction de ce paramètre. L’OMS a contribué à un répertoire mondial de groupes de populations classés selon la couleur de peau et de cheveux, le groupe sanguin et plein d’autres marqueurs génétiques. On avait banni le mot « race », mais le principe persistait : il existerait des différences d’essence profondes entre groupes d’individus et on peut les observer à l’échelle moléculaire, ce qui rendrait les conclusions indiscutables, et une gestion scientifique de ces données objectivées permettrait ensuite de les classer.

Certains scientifiques n’assumaient que peu ce but et ce principe à la base de leur activité. D’autres avaient moins de scrupules, comme Reginald Gates qui publia en 1963 à titre posthume The Emergence of Racial Genetics dans lequel il décrit le développement de la génétique à travers le prisme des vieilles théories racialistes13. Des scientifiques comme Gates menaient une lutte contre ce qu’ils considéraient comme étant la nouvelle doxa idéologique et antiscientifique. Se sentant censurés dans leurs travaux, ils décidèrent de créer leur propre espace extra-académique au sein duquel ils pouvaient continuer de développer leurs idées suprémacistes. C’est ainsi qu’en 1960, un groupe de scientifiques explicitement suprémacistes, qui comptait notamment dans ses rangs le scientifique nazi Otmar von Verschuer, Karl Pearson et Reginald Gates, a monté son propre journal : Mankind Quarterly.

Dans un climat de résurgence de politiques racistes et de développement simultané des luttes antiracistes (apartheid en Afrique du Sud et mouvement des droits civiques aux Etats-Unis), les membres de ce journal se sont lancés dans la bataille pour la re-légitimation de leurs thèses, et Mankind Quarterly mettait un point d’honneur à publier des travaux sans aucun filtre. C’est ainsi qu’en 1961, Henry Garett, à ce moment ancien président de l’Association Américaine de Psychologie, publia un article dans lequel il fustigeait les politiciens qui n’acceptaient pas le « bon sens », celui d’admettre que « les n***** étaient moins intelligents et plus fainéants que les blancs ». D’autres papiers avaient la même teneur, défendant le caractère naturel et donc inéluctable des crimes perpétrés durant les conquêtes coloniales à l’encontre des peuples indigènes et aborigènes des Amériques et d’Australie. Evidemment, ces écrits ne sont pas passés inaperçus au sein des communautés scientifiques mainstream. Des anthropologues et biologistes, alors engagés dans une dynamique de refondation de leurs disciplines, dénonçaient dans des lettres éditoriales ces tentatives de réhabilitation du racialisme scientifique le plus décomplexé. Ce n’est pas ce qui arrêta Mankind Quarterly qui n’avait pas besoin d’approbation académique, mais simplement d’un espace d’expression et de moyens matériels. Et pour ces derniers, les membres de ce journal pouvaient compter sur un allié de choix.


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