[Reprise d’un article sur « Nantes Révoltée » (ex-Contre Attaque) qui s’est enfoncé encore plus profond dans le réformisme et le fonctionnarisme (étatisme), l’"antifascisme" bas du front et la compromission avec les totalitaires de gauche...]
=====
De quoi « Nantes Révoltée » est-il le nom ?
Publié le 2019/06/19 par Sans_Attendre
Nantes Révoltée et « le complot fasciste »
Depuis plusieurs mois, bon nombre de tags contre les flics, les frontières et les papiers viennent fleurissent au sommet des montagnes des Hautes-Alpes. Des bagnoles personnelles de flics de la PAF ont elles aussi été pris pour cible en mai dernier.
D’après les reporters de Nantes Révoltée, il y a de grande chance qu’il s’agisse en réalité d’un coup monté par les fascistes pour décrédibiliser les vrais anarchistes. Vous savez, ces mêmes personnes qui ont pleuré les vitres d’une institution de l’État qui soigne, brisées par quelques « égarés pavloviens » en juin 2016 à Paris ; qui ont fait le coup de poing lors de l’émeute à Rennes pour la ZAD, alors que le comité organisateur avait décrété toute attaque contre le capital interdite.
Les derniers tags en date réalisés à Névache ont eu une large couverture médiatique. Ces révoltés nantais autoritaires, qui commentent tout type d’infos des médias par avidité de cliques et de reconnaissance du monde virtuel, n’ont pas tardé à réagir lorsqu’ils ont appris qu’une stèle en hommage à un bataillon d’antifascistes ayant combattu les nazis avait été recouverte de tags contre les flics. Et, pire que tout pour nos vrais « anarchistes », une chapelle affichait des messages contre les frontières et en solidarité avec les migrants.
Merde, les anarchistes seraient en fait des blasphémateurs. Ils n’auraient même pas de parti, même imaginaire. Le comité plus du tout invisible m’aurait donc menti.
Il a suffi de quelques slogans tracés à la peinture noire sur des lieux sacrés appartenant à des institutions telles que l’église et l’État pour se lancer dans une rhétorique des plus dégueulasses : celle qui consiste à y voir un complot de l’ennemi, forcément fasciste, pour décrédibiliser La Cause.
Ce qui est défendu ici par Nantes Révoltée, ce sont les vieilles théories complotistes de la gauche et de l’extrême-gauche.
Depuis 1933 et l’incendie du Reichstag par un communiste conseilliste, Marinus Van der Lubbe, présenté par le parti communiste allemand comme « agent provocateur des nazis », les thèses de complot visant à jeter l’opprobre sur des actes de révolte individuelle sont monnaie courantes chez les gauchistes (à chaque mouvement social de révolte, on a droit à cette théorie diffusée par les staliniens, trotskistes et autres gauchistes…) [...]
LA SUITE >>> https://sansattendre.noblogs.org/archives/8066